Thierry Bedossa
candidat du Parti animaliste
Les élections législatives se dérouleront les dimanches 12 et 19 juin 2022 pour la désignation des 577 députés.
Je représenterai le Parti animaliste en tant que candidat dans la 4ème circonscription de l'Oise.
Découvrez mon parcours, mes valeurs et ma vision.
Je suis docteur vétérinaire, praticien en clientèle à Neuilly sur Seine depuis 35 ans, habitant d’Ermenonville depuis 15 ans.
Je suis le président-fondateur de l’association AVA – Agir pour la Vie Animale depuis 19 ans.
Élevé par ma grand-mère paysanne normande et mon grand-père immigré juif roumain et communiste, j’ai grandi dans un environnement rural, aux côtés d’animaux de ferme, mais également en région parisienne, dans un environnement privilégié, au milieu des si nombreux oiseaux de la faune sauvage parisienne à l’époque, et de chiens « de compagnie ». J’ai eu la chance d’être éveillé par ma grand-mère aux besoins et à la sensibilité des animaux, ainsi qu’à la magie du vivant et au respect infini que nous lui devons. Très jeune, ma grand-mère a entré dans ma tête cette idée si forte que chaque animal est un individu à part entière, une personne. J’ai eu la chance d’être instruit sur les besoins de chaque individu, ses capacités, son intelligence ainsi que sur les multiples manières et moyens que nous avions, nous les humains, de les connaître, les comprendre, les aider et leur donner une vie bonne à chacun. C’est sans doute de là que me vient ma passion pour les animaux et ma vocation de vétérinaire.
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Dès la première année de mes études vétérinaires, j’ai ressenti de profondes colères et de profondes indignations face aux cruautés dont sont victimes les animaux en France : systèmes d’abattage centralisé, systèmes d'élevage intensif, expérimentation animale. J’ai été stupéfait de découvrir l’effroi et la terreur des bêtes pendant leur chargement et leur transport à l’abattoir, durant leur séjour là-bas et au moment de l’abattage. C’est certainement là que j’ai pris la première fois conscience que nos pauvres bêtes domestiques, de compagnie, de ferme ou de travail, payaient très cher l’abri, la sécurité et la nourriture que leur « offrait l’homme ».
Captivité, promiscuité, impossibilité d’exprimer leurs comportements normaux et de satisfaire leurs besoins quotidiens m’ont profondément marqué. Ma vocation de « protecteur des animaux » est sans doute née de cette indignation face aux si nombreuses cruautés dont sont victimes les animaux, et de l’absence totale de sensibilité dont nous faisons preuve, nous les humains, à leur égard. Je ne comprends pas qu’en moins d’un siècle, nous ayons tant privilégié la recherche de la profitabilité et de la performance zootechnique en élevage, et fait si peu preuve d’empathie à l’égard de ces milliers de milliards d’animaux que nous avons élevés, fait vivre et tués dans la plus grande cruauté.
J’ai étudié et exercé au Canada, aux Etats-Unis, en Turquie et en Yougloslavie, avant de m’installer en France en tant que praticien.
En 2003, j’ai repris les rênes de l’association AVA dont l’objet, à l’époque, était de venir en aide aux animaux âgés et vulnérables devenus « indésirables » afin de leur éviter l’euthanasie injustifiée ou l’abattoir. Près de 20 ans plus tard, les missions de l’association se sont considérablement élargies : le refuge accueille actuellement plus de 500 animaux répartis sur 75 hectares où ils résident dans de vastes espaces de liberté ou de semi-liberté, pensés pour favoriser leur bien-être.
Par ailleurs, je collabore depuis de nombreuses années avec des chercheurs en éthologie, notamment du CNRS et de l’Université Aix-Marseille. J’accorde une importance toute particulière à la recherche sur la compréhension du vivant, mais aussi et surtout à la science éthique, dépourvue de toute expérimentation animale cruelle.
J’ai été enseignant tout au long de ma carrière, entre autres à l’École Nationale vétérinaire de Maisons-Alfort pendant 20 ans (2000-2020) où j’ai enseigné la zootechnie (sciences de l’élevage), la médecine de collectivité, et la médecine du comportement (et également l’éthologie). Mes plus grandes joies ont été cependant celles issues de l’enseignement technique et professionnel agricole dans les filières canines et félines. J’ai enseigné dans presque tous les établissements d’enseignement général agricole publics et privés en France, ainsi que pour la Société Centrale Canine et le LOOF. Ce parcours m’a conduit à créer un centre de formation aux métiers en lien avec l’animal de compagnie, Animal University avec des partenaires acteurs de terrain comme scientifiques. Mon ADN, c’est autant le terrain que la science et l’éthique.
Toutes mes expériences de formateur m’ont véritablement appris à communiquer pour tous les types de publics : les jeunes en formation initiale, les adultes en formation continue tout au long de leur vie, ainsi qu’auprès des jeunes ou des plus âgés venant chercher une formation solide sur le plan technique et scientifique.
Auteur, co-auteur et co-éditeur de plusieurs ouvrages sur le chien et le chat, j’interviens régulièrement dans différents médias en tant qu’expert et/ou animateur, notamment ces dernières années Happy Dog (M6) et La Vie Secrète des Chats (TF1).
Enfin, depuis quelques années, je prends plaisir à collaborer avec de nombreuses entreprises du secteur animalier (petfood, assurance, nouvelles technologies, santé…) de toutes tailles. Je n’hésite pas à apporter mon mon soutien, mes expertises ainsi que mon réseau aux start-up qui me sollicitent et dont je souhaite contribuer au développement et à la croissance.
C’est un sacré paradoxe, pas toujours facile à assumer : j’aime profondément les animaux et le vivant, mais je suis également convaincu que sans activité économique, on ne peut rien faire. A ce titre, je n’attends pas de progrès majeurs relativement à la condition animale de la part du gouvernement, comme des partis politiques. Ma conviction profonde est que les progrès viendront de la mobilisation des citoyens et du monde du travail. Les valeurs d’amour et de considération des animaux sont partagées par la plupart des Français ; c’est l’un des sujets qui font le plus consensus, et pourtant, les cruautés faites aux animaux ne cessent d’augmenter d’année en année.
C’est pourquoi cette expérience d’action politique au service du Parti animaliste et de ses valeurs, me semble s’inscrire dans le prolongement naturel de toutes mes colères et indignations relativement à la manière dont sont traités les animaux en France, ainsi que relativement à mon parcours professionnel, scientifique et associatif.
Fort de 35 ans d’expérience en tant que praticien, mais également en tant que fervent défenseur des animaux, de chef d’entreprise, de consultant et de personnalité devenue publique, je souhaite mettre mon engagement et mes connaissances au service du Parti Animaliste en tant que candidat aux élections législatives dans la quatrième circonscription de l’Oise.
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